dimanche 22 septembre 2013

Tokyo Crazy Kawaii Fail

Hou, je suis folle j'ai une perruque bleue
Comme j'aime bien les trucs un peu japonais/colorés/mignons/débiles, en ce nuageux dimanche de Septembre, en compagnie de Yohko ma fidèle acolyte de voyage nippon et une autre amie, direction le Tokyo Crazy Kawaii Paris, un salon dédié à la culture Kawaii (=mignonne) japonaise. On nous promettais du cute partout, le Shibuya 109 (immense magasin de fringues à Shibuya, Tokyo) recréé sur place, de la bouffe à gogo et des sweet lolitas à tous les coins de stand.
Autant te dire tout de suite que j'ai été un peu déçue.

Paie ta sortie du dimanche
Déjà, pour aller voir tout ça, tu dois aller au Parc Floral, à Vincennes, trouver l'endroit (nous on a suivi des jeunes filles habillées en Sweet Lolitas, astuce), et débourser la somme un peu fofolle de 18€, ce qui est aussi cher qu'à la Japan Expo quand même. Pour le moment, c'est bon, la partie "Crazy" de l'évènement est validée, et tu te demande un peu comment je finance ma vie. Tu te dis, à ce prix là, ça doit faire 80000m2 de nounours en folie. Que nenni.

C'est un hall avec plusieurs petits stands un peu décorés à la va vite, pas trop ambiance "YOUPI GLITTER MAGIC UNICORN". Bon je trouve que c'est toujours un peu le cas dans ces conventions, mais pourtant c'est pas compliqué de foutre un peu de papier coloré sur les cloisons et trois guirlandes avec des noeuds. Passons. On prend un plan (tu verras vite que c'était pas la peine), on regarde les filles (et les garçons) habillés comme dans tes pires cauchemars, et on s'aventure dans les allées au doux bruit de chansons pop remixées façon J-Pop.

Waouw, un immeuble de 2m !
Donc c'est pas très grand, on fait un tour rapide, et on se dit qu'avant toute chose on va aller manger un bon takoyaki ou des ramens, à la cool. Et là, badaboum : il y a un système de tickets restauration. Tu fais la queue à une caisse centrale (estimation d'attente : 45mn), tu paie des tickets, et après tu vas à chaque stand de bouffe passer ta commande (re-attente, car foule affamée). Comme on n'avait pas trop envie de passer l'aprem à faire la queue pour une boulette de poulpe on a laché l'affaire, et prit des sandwichs "parisiens" au stand Asahi, qui lui ne marchait pas au système de tickets (cherche pas la logique, CRAZY on t'a dit).

Ensuite, on a déambulé au milieux des lolitas (peu de cosplayers, c'est pas la Japan Expo). En lieu et place du Shibuya 109, une maquette en carton et 4 stands de fringues pas fou-fous. On s'est rabattues sur les purikura, ces photomatons où tu fais plein de poses idiotes et après tu rajoute des stickers dessus. Sur le même système de tickets (tu vas payer 10€ à la caisse centrale, et tu reviens faire la queue, youpi, ça aurait du s'appeler Tokyo Crazy Waiting in Line), après 20mn d'attente on a pu enfin rigoler comme des débiles. Un passage vers le bar à ongles nous apprend que ça coute 10€ de se faire peinturlurer un ongle en nail-art, on a passé notre tour. Un coin "exposition d'art contemporain nippon", un stand pour fabriquer des poussins en je-sais-pas-quoi, un autre où on peut peindre une kokeshi en bois, une télé avec un jeu de danse, en gros on dirait un centre de loisirs un peu fauché.

Au bout de 3 heures (dont 1 de file d'attente), on ressort, on a bien rigolé parce qu'on est faciles à amuser, mais finalement la prochaine fois que je veux du kawaii/crazy, je vais plutôt ressortir mon album du Japon, ça sentira moins le réchauffé.


Tu le vois mon air dubitatif ? Alors que j'avais sorti mes beaux faux cheveux !

De l'art nippon 
A l'image de cette convention : le bordel
Les bras m'en sont tombés.
Heureusement on sait s'amuser partout
Un sandwich jambon beurre, TRES LOCAL.
Le ticket de l'angoisse


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