dimanche 19 janvier 2014

Ma vie, mon oeuvre

Bonjour à toi lecteur !
Comme tu as pu le constater, je n'ai pas écrit ici depuis un bon petit mois. Il se trouve que j'étais comme qui dirait occupée. A travailler. 

D'ailleurs, tu te demande peut-être à quoi ressemble une journée au sein de la société Ookah Design Corp (en vrai c'est juste Ookah Design, et je suis toute seule en chaussons à pompons, mais il est important de voir grand). You're in luck, comme on dit, cet article va parler de mon travail. On me demande souvent en quoi ça consiste, parce que c'est vrai que Graphiste Freelance c'est un peu un terme fourre-tout, et quand en plus j'ajoute que je bosse depuis chez moi, je vois directement dans le regard de mes interlocuteurs qu'ils m'imaginent en pyjama en train de manger des chips (ce qui n'est pas COMPLETEMENT vrai) 




1. Ce que je fais en gros
Je suis travaille en freelance, c'est à dire pas dans un bureau avec un patron et des collègues et une machine a café. S'il peut m'arriver de me déplacer chez des clients, en général je travaille depuis chez moi, avec mes deux outils les plus précieux : mon ordinateur et mon téléphone. 

En résumé, un client me contacte pour un projet, en général une brochure, un flyer, un dossier de presse ou un catalogue, m'envoie les images et le texte, et moi je trifouille le tout sur un logiciel de mise en page pour en faire un document joli, lisible, compréhensible et attirant. Pour que ce soit plus rigolo, la plupart du temps on n'a pas encore toutes les images, le texte n'est pas définitif et le format non plus. Ca ajoute du suspense, tu vois.



2. Sur quoi je travaille
Théoriquement je peux te mettre en page n'importe quoi, le carton d'anniversaire de ta grand-mère ou le rapport annuel de EDF-GDF. En pratique, et depuis quelques années, je bosse surtout sur des dossiers de presse. Si tu n'es pas familier avec ce support, laisse-moi t'expliquer comment un produit arrive chez toi :

Une marque crée un nouveau produit 
(disons, pour l'exemple, un gloss goût salade (oui, pour l'exemple, je prend un truc improbable, hein, soyons fous)).


Pour que tu saches qu'il y a un nouveau produit, la marque prépare plein de trucs : pubs télés, affiches, tout ça tout ça. Tu vas voir des pubs dans la rue et te dire "hé, c'est rigolo ce gloss salade, ahah, ça marchera jamais" (tu es sceptique, tu as raison, mais tu es naïf aussi).

Encore un gloss ? Tu m'as bien regardé ?


La marque va aussi faire appel à une société de relation presse, pour gérer la publication de ses produits dans les pages de tes magazines préférés. La société en question va donc préparer un fameux dossier de presse sur le gloss goût salade, et c'est là que j'entre en jeu. Ensemble, on prépare un document qu'ils enverront à tout plein de magazines, sites et blogueurs, accompagné du gloss évidemment, pour qu'ils puissent tester et en parler. Donc dans le doc, on mets tout plein d'infos de fou sur le produit ("existe goût roquette ou mâche" / "intensément hydratant" / "Bio et gourmand"), et on essaie de faire un truc vraiment sympa et marquant parce que, tu t'en doutes, vu que chaque marque fait pareil, les journalistes, ils ont assez de produits pour remplir un annuaire. Il faut donc bien se démarquer, et bien cibler les consommateurs qu'on veut toucher et informer.




Les journaux sortent, tu lis plein d'articles sur le gloss salade, et tu te dis "Ca a l'air pas mal tiens... Et c'est bio... J'vais p'tre tester...".


Nous on est contents, et on repart vers de nouvelles aventures pour promouvoir notre nouveau super produit : la chaussette en rotin.



Voilà, tu sais maintenant un peu plus ce que je fais des mes journées. La prochaine fois, je t'expliquerais pourquoi bosser dans les cosmétiques peut rendre fou. Et beau.


(Tous ces magnifiques gifs viennent de http://www.reactiongifs.com)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire