Ookahblog: Strasbourg Mon Amour

Ca y est, le calendrier de l'avent est déjà bien entamé, les courses ont commencé (ou, plutôt, le stress des courses pas faites commence à monter), on met trois pulls pour sortir acheter le pain, c'est officiel : c'est bientôt Noël.

Et comme c'est aussi l'anniversaire du gentil garçon qui partage ma vie, hop, petit week-end en amoureux dans la capitale officielle (qui décide de ces trucs ?) de Noël : STRASBOURG.

Ni lui ni moi ne connaissions la région, encore moins la ville, donc découverte totale. Armés de notre Cartoville Strasbourg (mes guides préférés pour vagabonder dans les villes que je ne connais pas encore), nous voilà plongés au coeur des festivités de Décembre. Et là-bas, question ambiance, ils ne font pas les choses à moitié. Chaque centimètre carré de la ville est recouvert de décorations, de stands de vin chaud et de pain d'épice, de guirlandes lumineuses et merveilleuses.

L'immeuble aux ours en peluche, NORMAL.

On retombe en enfance en trois minutes, on se rappelle comment c'était bien Noël, quand on était petit, et qu'on attendait avec impatience d'ouvrir ses cadeaux à minuit, et de voir tout le monde autour du sapin. On déambule dans les rues bondés de badauds, on se faufile dans des ruelles piétonnes en humant l'odeur réconfortante du fromage et des lardons des tartes flambées qui cuisent un peu partout.

La maison de Hanssen et Gretel (sans la sorcière)

Une procession de Pères Noël motorisés

Et puis on visite un peu culturel aussi : le Musée Tomi Ungerer (l'enfant du pays, auteur des livres pour enfants que je chéris encore Les Trois Brigands et Le Géant de Zéralda), le Musée des Arts Décoratifs, le Musée d'Art Moderne et Contemporain... L'art n'est pas en reste, et repose un peu les yeux après les cascades de décorations alentour.

Tomi est un chouette type, il a fait don
de sa collection de jouets au musée des arts décoratifs.

Un petit tour de patinoire, un diner américain, une balade en bateau sur l'Ill, quelques achats de Noël et il est déjà temps de rentrer chez soi... Des étoiles pleins les yeux, le nez un peu glacé, avec la promesse de revenir bientôt.